Chroniques d'Azeroth
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 Carnet de Trannog

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Trannog
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MessageSujet: Carnet de Trannog   Carnet de Trannog EmptyLun 7 Juin - 20:20

SpécialitéPointsNiveauBonus
Maniement des armes42+4%
Physique21+5%
Arme à distance44+8%
Aptitude au combat22+40%
Dextérité22+10%
Discrétion21+15%, dé à 3%
Poison000
Terrain44%20%, dé à 12%
Dressage/asservissement31familier
Guide000
Devotion000
Soins000
Contrôle mental000
Protection magique000
Communication spirituelle000
Magie destructrice000
Changeforme000
Communion avec la nature000
Sortilèges000
Connaissances000
Influence21+5%
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MessageSujet: Re: Carnet de Trannog   Carnet de Trannog EmptyLun 14 Juin - 16:20

Je vous laisse maintenant l'histoire de Trannog. Elle est plutôt longue, comme vous pouvez le constater. Rien ne vous oblige à la lire mais si vous le faite j'espére que ça vous plaira car j'ai prit beaucoup de plaisir à l'écrire. C'est la troisième réécriture consécutive de cette histoire, que j'essaye d'améliorer à chaque fois.

1

« A table ! » cria le cuisinier.

Le camp était calme. Mais bientôt, on vit des têtes sortir des tentes en peau de kodo. Quelques taurens, ces êtres qui pourraient ressembler a des bovins, sortirent, appelé par le cri de la cuisinière du camp.
Trannog se leva. Fier tauren, il avait 15 ans depuis quelques mois et était en plein apprentissage : Pour les taurens, l'âge adulte venait à 25 ou 30 ans. Il connaisait la plupart du territoire qu'était Azeroth, cette planète dévasté par les guerres et les magies destructrices. Il devait avoir une instruction des plus poussée, car il était fils de Usdak, le chef de ce camp, et devrait prendre un jour sa succession. L'histoire aussi était un point crucial de son enseignement : Ce pourquoi on le destinait obligeait une connaissance accrue et une culture des plus complète. Il était capable de détailler chaque événement qu'il s'était passé sur la planète, à condition que celui-ci concerne les taurens. Car évidemment, on ne lui avait jamais appris l'histoire des draconiens, des élémentaires, et autres puissances étendus sur la surface de la planète.
Il se se dirigea donc vers là où mangeait chaque soirs le taurens du camp, une grande tente faite d'une armature grossière de bois et recouverte de peau, qui la aussi étaient le plus souvent du kodo. Tout le monde était assis sur les tables disposés en rond autour d'un feu de camp. Il alla s'asseoir dans un coin : la plupart des autres ne l'approchaient plus depuis ce qu'il s'était passé depuis qu'un vieux tauren, que certains croient fou, avait fait la prédiction qui détruisit sa vie. Ce tauren-ci, Artug, était d'ailleurs assit à une autre table d'où Trannog le voyait. Il prétendait être en communication avec la Terre-mère. Certains y croyaient, d'autre pas. On y voyait soit un vieux fou faisant un affront au chamanisme, soit un prophète.
Les enfant de son âge qui passaient autour de lui le regardaient d'un air emprunt de méchanceté, leurs parents leurs avaient surement dit de ne pas l'approcher.
Il mangea donc, seul, comme toujours.

- "Totem-sinistres ! J'ai à vous parler. Différents camp nous ont avertis il y a peu de la venue d'une troupe de la horde. Ils sont une vingtaine, décidés a nous exterminer. Je serais donc franc : Il faut vous préparer à livrer une grande bataille, dont l'enjeu seras non pas la survie du camp, mais notre honneur. Ils nous ont défiés en nous arrachant à nos terres ancestrales pour nous contraindre à combattre avec eux, il faudra les vaincre pour leurs prouver notre force.

- Usdak, tu est notre chef et tu sais que je te suivrais jusque dans la mort s'il le fallait ! Mais la, se serait vain d'aller combattre, nous sommes peut être nous aussi une vingtaines, et je ne pense pas que les femmes ou les enfants soient prêts à combattre. Les combattants de la garde sont surentrainés, et bien équipés par dessus tout. Nous avons quelques fusil, nous sommes chamans ou druides pour la plupart, mais nous ne sommes pas assez puissants

- Moi aussi, je te suivrais partout, mais tu sais, j'ai une femme et deux enfants déjà, je n'ai pas envie de les laisser...

- Si je peut me permettre de donner mon avis, il va plutôt falloir utiliser la ruse. Tout d'abord que sait on sur eux : 20 gardes entrainés et bien armés, arrivant en caravane, le moyen le plus pratique de locomotion. On sait aussi qu'ils vont passer par l'est, l'endroit le plus facile d'accès et le plus stratégique, pour évier les canyons pour sortir de désolace. Ils vont donc passer entre les grandes montagnes à l'est du camp. Je pense qu'une embuscade la-bas à des chances de réussir.

- Très bien ! Je pense effectivement que c'est cela qu'on va faire. Mais tout d'abord, une embuscade de quelle nature ? Je pensais à utiliser un technique banale mais qui a fait ses preuves. Montons des rochers en haut de la falaise et faisons les rouler : ils ne s'en sortirons pas. "

La discutions continua comme ça une bonne demi-heure. Certains avaient peurs, d'autres excités par une victoire facile. Il fut finalement décidé, après plusieurs autres propositions plus qu'incertaines, que l'attaque se passerait comme il avait été dit : des rochers tomberaient sur la caravane de combattants.

Trannog rentra dans sa tente personnelle. Les cours étaient fini et le repas du soir s'était finalement bien passé, car il avait été trouvé une solution fiable et efficace pour sauver le camp. Pour lui, le camp était la chose la plus importante au monde, il n'avait vécu que la-bas, et il croyait dur comme fer à ce que proclamait les Totem-sinistres. Certes, si ce camp était détruit ce ne serait pas la fin car il en existait d'autres des camps comme ça, même des beaucoup plus importants. Mais il voulait prouver lui même sa valeur au prés de sa tribu. Il voulait montrer qu'il n'était pas l'horrible tauren qu'avait prédit Artug, il ne détruirait jamais le clan. Son père était chef après tout, ce serait à lui de vaincre la horde et chasser ces races qui ne méritent pas leurs placent en Azeroth.
Il s'endormit sur ces pensées rapidement, avec la ferme détermination de devenir chef des Totem-sinistres, lui aussi.

Il avait dormi tard. Quand il se réveilla, la soleil passait à travers la peau de kodo et l'éblouissait. Il eut un sursaut et se mit sur ses jambes immédiatement, car il ne voulait pas manquer le départ des combattants du village. Sortant précipitamment de la tente, il jeta un regard à droite et a gauche. Au loin, il voyait une taurène, autour du puits central jouaient des enfants. Quand ils le virent, il eu l'impression d'être fusillé du regard puis ils se remirent a jouer. Les combattants étaient donc partit, sans même le prévenir...

2

Le jeune tauren était encore en cours. En plus d'une culture parfaite, il devait avoir certaines compétences, parmi lesquelles deux très importantes : la chasse, une chose que tout tauren se devait de pratiquer, car c'était une tradition ancestrale. Et l'herboristerie, un savoir qui est aussi important car les taurens sont en communion avec la nature, ils savent se servir des plantes pour de multiples usages, comme des soins, et tous pensent que cette culture se doit d'être préservée.
Il avait donc acquit partiellement les deux savoirs, pour la chasse il s'entrainait constamment au fusil et à l'arc, et pour l'herboristerie il apprenait auprès d'une taurène du village. Cette taurène lui apprenait donc à ce moment comment reconnaître les plantes, car s'en servir était une autre chose qu'il verrait en étant plus grand.

Ce fut donc en plein cours qu'il entendit des bruits dehors. Tout d'abord des cris de joie, et quelques pleurs aussi au loin. Il se précipita dehors et vit la scène. Le groupe de taurens revenait du combat, certains avaient des vêtements en lambeau, d'autre même étaient morts, étalés sur les kodos. Il y avait tout de même un prisonnier. Il était attaché et trainé par un combattant Totem-sinistre. Il comprit alors sa race, il avait une peau verdâtre, un visage plat et des dents proéminentes : c'était un orc, comme ceux qu'il avait vus dessinés dans de parchemins. Il fut emmené a l'arrière, puis enfermé dans une cage en attendant de savoir de quoi on allait en faire. La majeure partit des combattants étaient restés prés des corps et l'un d'eux se mit a parler:

- "Ces chiens ont bien résisté … Quelques uns ont réussi a esquiver les rocher, on s'est alors mis à les attaquer... certains y sont restés mais ils ne faisaient pas le poids, on les as exterminés. La vermine qu'on voit la-bas nous as suppliés de ne pas le tuer ! Ca nous as fait bien rire sur le moment alors on l'as ramené. On ne sait pas encore se qu'on vas en faire ….

- Ouais ! Faut le faire payer ! Dit une taurene en crachant dans la direction du captif
- On a qu'a le pendre devant le village : sa montreras notre détermination à ses frères ! "
Usdak intervint alors "Rien ne sert de se presser, mieux vaut réfléchir, nous nous occuperons de lui demain. Peut-être auras t'il une importance stratégique, même... "
Déjà, des chamans et des druides commençaient à apporter les bléssés dans les tentes, et la surveillance autour de l'orc baissa, car personne ne pensait qu'il pourrait s'enfuir.
Trannog, profitant de l'occasion, alla parler avec celui-ci :

- "Pourquoi faites vous ça ?

- C'est une question bien vague, mon petit. Pourquoi je fais ça ? Combattre pour la horde ? Je le fais car ça me parait juste. Le chef de guerre à réunit plusieurs peuples en faisant une horde pour vaincre les dangers que représentent les races de l'alliance, le fléau et d'autres encore. Je suis né comme ça et je finirais ma vie comme ça. J'aiderais notre chef de guerre.

- Vous défendait cette horde esclavagiste ? Elle a arraché les taurens à leurs paisibles vies, ils ne sont rien d'autres que des monstres, fit-il avec un regard noir.

- On vous cache autant la vérité. Ecoute bien, mon petit...

- Ne m'appelez pas comme ça !

- Très bien, mais écoute bien, les orcs ne sont pas venus comme ça, juste pour se battre. Eux aussi avaient une patrie, eux aussi … mais comme toi, ils ont été forcés d'y partir, mais eux par de vrai monstres voulant assoupir des désir de conquête. Mais une fois arrivés sur cette terre, il s'est passé pleins de choses et il est venu un temps où ils se sont séparés du fléau et ont cherchés des alliés pour survivre. La horde des orcs à sauvé la vie des taurens quand ils étaient attaqués et c'est pour cela qu'ils se sont alliés.

- Vous savez, je suis quand même au courant, mes ces arguments ne tiennent pas. En premier lieu les taurens pouvaient se défendre contre cette attaque, certes cela les a un peu aidés, mais rien de plus. Vous vous êtes servis d'un prétexte pour nous faire participer a votre guerre. Après, votre chef est un monstre. Nous vivions paisible dans nos terres, nous ne voulions pas la quitter pour participer a votre guerre !

- Tu peut penser ce que tu veut, mais les tiens ne te racontent que des fables pour que tu les servent aveuglément. Les orcs ont sauvés les taurens d'une mort certaine, ils ont même failli y rester eux aussi. Ils ont quand même étés capturés et ont gagnés in-extremis grâce à la ruse … Ensuite, tu as raison, vous étiez paisibles dans vos terres, oui, c'est vrai … mais jusqu'à quand ? Les ennemis se multipliaient, les attaques venaient de tous les côtés. Non, ce n'est pas une mise en esclavage que Thrall a offert aux taurens, mais une véritable chance d'avoir des allié pour les aider dans les combats qu'ils devraient subir ensemble.
Maintenant tu est libre de croire ce que tu veut. Moi, je ne veut plus que mourir, j'ai honte d'avoir demandé une chose comme ça. Je n'ai plus d'honneur."

Trannog continua à l'observer quelques seconde, puis sans rien dire repartit. Il passa tout la soirée a rester dans ses pensés, à ne pas parler et personne ne s'en rendit compte. Il alla se coucher sans rien dire et était encore entrain de réfléchir, tout ce à quoi il croyait avait été détruit.

3

L'orc Fut réveillé brusquement. Une main lui appuyait sur l'épaule, il crut une seconde que l'heure de sa mort arrivait, mais tout était calme. Il ouvrit les yeux et vit le jeune tauren de la veille.
- "Comment tu t'appelle ?
Hargal.
Suis-moi, Hargal si tu veut vivre."
Il le suivit sans un mot.
Trannog n'avais presque rien pris. Un couteau dans sa poche, un arc sur le dos et quelques flèches dans un carquois, voilà tout ce qu'il avait.
- "On va passer par le nord pour rejoindre Mulgore par les montagne, ça seras surement escarpé mais ils ne chercherons pas par là.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, il y a des …"

Trannog le fixa, il avait pris une flèche dans le dos et les villageois commençaient a sonner l'alerte. En tombant, Hargal eu juste le temps de dire « Pour le chef de guerre … », puis s'écroula.
Le tauren hésita puis pris ses jambes à son cou. Il courra si vite qu'il finit par semer ses poursuivant qui tiraient des flèches et des balles qui se fichaient dans les arbres. Une atteignit sa corne gauche qui se brisa en deux.

Il finit par atteindre l'extrémité nord de Féralas, passant entre les montagne et vit ce que Hargal avait voulu dire. Des falaises séparait cette région de Mulgore, il tomberait de presque cent mètres s'il avançait encore. Il n'y avait qu'une seul solution, contourner en passant par les étendues arides des milles-pointes, puis passer par les Tarides, et enfin arriver aux Terres ancestrales des taurens pour rallier Les pitons du tonnerre, la capitale des taurens alliés à la horde. Mais une idée lui vint qu'il effraya. Il n'avait plus ce combattant de la horde, Hargal, il serait donc tué comme un vulgaire Totem-sinistre s'il venait la-bas … Il devait donc s'informer, pour savoir quoi faire, mais où ? Rallier une ville importante serait la première des choses à faire. La ville la plus proche était Cabestan, de plus cette ville serait gardée par les gobelins qui ne permettent pas les combats, vraiment une aubaine...
Il n'y avait donc pas à réfléchir, il commença à prendre le chemin vers la ville des gobelins, Cabestan.

4

L'ancien Totem-sinistre se mit en route. Il connaissait assez bien le chemin à prendre grâce à une connaissance assez poussée de la région que l'apprentissage chez les Totem-sinistre lui avait apporté. Mais outre cette connaissance de la route, c'était un autre savoir qui l'inquiétait, celui des danger. Car il savait aussi que cette route ne serait pas de tout repos, entre centaures, tranchecrins, et certaines bêtes dangereuse, il aurait surement à avoir tout ses sens aux aguets.
Enfin, tout le danger n'arrivait qu'après la sortie de Féralas, car cette région était plutôt calme, et a part quelques animaux féroces – dont il connaisait leurs attaques et bien sur les parades a effectuer – il ne craignait rien.

La marche était plutôt tranquille. Il estimait à 3 voie 4 heure de trajet avant d'atteindre les milles pointes, autant dire qu'il y serait surement vers midi. Il pensa à son arc. Trois flèches en tout et pour tout. Il ne faudrait pas en perdre s'il devait chasser. Elle seraient plus qu'utiles en territoire hostile. Il savait qu'il toucherait une cible a 60 pas. Certes moins qu'au fusil qu'il n'avait pas voulut prendre. Pourquoi ? Trop bruyant. Même si c'était plus facile à recharger, et même si ça permettait une meilleurs visée, on pouvait être certains que tout ce qui se trouvais au alentours allait l'entendre.
Il repensa au clan Totem-sinistre. Et si ils parcouraient la route pour le trouver ? Pas si bête, a vrai dire, la plupart voulaient le tuer et n'allaient pas le laisser filer aussi facilement. Il n'en avait croisé aucun depuis qu'il marchait, c'était même étrange … il était peut être suivi. Non, inutile de penser ça, il était évident que dans la colère ils n'attendraient pas avant d'attaquer...

Il était midi déjà, pensa Trannog en se référant à son estomac. Le lapin qu'il qu'il avait attrapé ne serait pas de trop. Il y avait aussi une gourde d'eau qu'il avait déjà entamée. Par contre les plantes qu'il avait ramassé ne lui serait absolument inutiles. Bien entendu, il savait comment faire rapidement un feu de camp et se fit alors chauffer l'animal. Il se remplit le ventre, remit son arc sur le dos repris son carquois et après avoir donné quelques coups de pieds dans les braises chaudes pour les éteindre, il commença à partir.
Soudain, il entendit un sifflement un vit une flèche passer a quelques centimètres de son oreille. Effrayé, il s'enfuit en zigzaguant et vit alors qu'il était poursuivis par trois taurens en colère. Mais un autre danger se profilait à l'horizon. Un groupe d'un dizaines de centaures, des kolkars surement pour passer dans cette région. De la peur, il se jeta dans un fossé sur le côté.
Ses poursuivants n'eurent pas le temps d'y arriver qu'il virent que les kolkars se jeter sur eux. Les centaures et les taurens était des ennemis jurés et quand ils se voyaient il valait mieux être loin. Les Totem-sinistres n'hésitaient pas à en tuer s'ils le pouvaient.
Trannog ne voulut pas regarder ce combat à l'issue déjà certaine. Il rampa et réussit a s'enfuir pour arriver aux frontières de Féralas. Impossible de se tromper, devant lui s'étendait un désert rocheux, un canyon, tandis que derrière se trouvait une vallée luxuriante. Il n'était jamais allé plus loin et c'est avec détermination qu'il franchit ce passage.

5

Le gigantesque canyon n'était pas vraiment accueillant. Pour lui qui avait toujours vécu dans le végétation, marcher sur un sol rocheux où rien ne pousse était dérangeant. Il n'y avait aucune plante et autant d'animaux. On pouvait à peine voir des hyènes au loin de la route.
Au bout de quelques minutes, il fut pourtant surpris. La vue était dégagée et il vit donc la menace de loin. Des kolkars arrivaient au galop et avaient l'air investis dune mission importante. Il étaient seulement 2 mais rien ne servait à les tuer, les problèmes viendraient d'eux mêmes plus tard, il était inutile de les attirer.

Il fit alors ce qu'il savait faire le mieux, se cacher. Le jeune tauren se mit derrière un rocher et espéra ne pas être vu. Ce qui, il en était sûr, ne poserait aucun problème, vu que les centaures ne passeraient pas à proximité de sa cachette. Il arrivèrent proche, à 10 mètres de lui. L'un deux dit quelque chose que Trannog ne comprit pas, ils rigolèrent même. Au contraire Trannog avait de plus en plus peur. Soudain il entendit un grognement. Un hyène se trouvait derrière a quelques mètres et avançait crocs en avant.
Il ne prit pas le temps de réfléchir et fit ce qui s'imposait. Il bandit l'arc et tira une première flèche dans la hyène, qui la pris en pleine poitrine et tomba juste avant de se jeter sur lui. Les kolkars n'avaient évidemment rien loupé de la scène. Tout deux se précipitaient sur le tauren et Trannog tua l'un d'entre eux, le deuxième ne tenta même pas de combattre et s'enfuit.

Il fit encore quelques heures de marche. La route était toujours si accueillante et le décor ne changeait pas. Le soleil était déjà bas dans le ciel et Trannog était préoccupé. Il vaudrait mieux trouver un abri pour la nuit, les récits d'aventuriers égorgés ou mangés par les bêtes sauvage en pleine nuit n'étaient pas rares. Bientôt, la route vira plus vers le nord, longeant un mur au bout d'un moment. On pouvait à peine percevoir le haut de cette falaise et il eut vite fait de comprendre que c'était une bonne nouvelle.
Il avait appris que les Tarides, au nord, étaient reliés par les milles pointes uniquement grâce à une espèce d'ascenseur – Mot qu'il ne comprenait qu'un peu car celle qui l'instruisait l'avait défini comme « une cabine en bois qui montait et descendait pour amener les gens d'en haut en bas ou vice-versa ». Il s'imaginait un ascenseur comme un prouesse de l'ingénierie gnome avec la cabine catapultée, ce qui l'effrayait, car les inventions de se genres n'étaient pas spécialement connus pour leurs fiabilité. Ou même un système magique qui le téléporterait la-haut, ce qu'il essayait de se dire pour se rassurer – qu'il emprunterais pour gravir la falaise.

Il sentit soudain un peu d'eau se déposer sur sa main, une goutte tout au plus. Le ciel était chargé et le projet de dormir dehors deviens vite irréalisable. Il fallait trouver un abri rapidement. Il se mit donc a trottiner, puis a courir. La pluie commença à tomber et il plongea dans la première grotte qu'il trouvas.
Fait inquiétant, cette grotte était a peine éclairée au début et dans le noir après. Il n'osait pas avancer car il n'imaginait pas une grotte vide. Quel animal sauvage s'y terrerait ? Avançant prudemment, il crus entendre un sifflement. Il s'arrêta brusquement et vit un serpent des vents se jeter sur lui. L'arc tira la flèche qu'il avait mise en prévision d'un attaque et lui arracha juste une aile, blessant mais ne tuant pas l'animal. Il tomba à terre et fut désarmé. Dans un dernier espoir il prit son couteau et fit un mouvement circulaire. La bête mourut sur le coup, la gorge tranchée et la tête séparée de son corps.
Il s'adossa contre un mur pour reprendre sa respiration. Quel combat ! Il avait failli y passer, faillit rester un cadavre anonyme au fin font d'une région désertique et au fin fond d'un grotte obscure. Avoir fait tout ça pour mourir maintenant tué par une bête aussi l aide aurait été un déshonneur total. Il lui apparaissait même maintenant qu'il n'aurait pu y laisser sa peau, que c'était évident. Pour se rassurer, peut être. Au fond de la grotte il entendit encore un bruit. Il s'approcha et vit une araignée arriver. Il eut peur et tenta de l'attaquer mais elle se cacha dans un recoin de la roche sur le côté. Il regarda prudemment dedans. Rien a faire pour la déloger. Il plaça une grosse pierre devant et alla se coucher devant un feu rudimentaire qu'il venait de faire. Il s'endormit rapidement, adossé sur des pierres et dans le froid.

6

Il se leva. Sa première chose qu'il se dit était qu'il était tôt. Pas étonnant avec la nuit épouvantable qu'il avait passé, dormant à même la roche et le ventre vide. Il avait d'ailleurs encore très faim et se dit que quoi qu'il trouve il le mangerait. De comestible bien sur, il n'allait pas manger un serpent des vents plein de venin... Mais il n'y avait pas un moment à perdre, il éteignit le feu, récupéra ses maigres affaires – d'ailleurs plus conséquentes grâce aux 2 pièces d'argent et à une lettre bizarre trouvée sur le centaure - et commença à partir. Puis il se retourna. L'araignée était surement toujours dans le trou. Il pensa à la mort horrible qu'elle aurait et ne se sentit pas de la laisser dans cet état. Il donna un coup de pied dans la pierre et fila a toute vitesse. Il ne revit pas l'araignée de la veille.
« Surement pas loin, les Tarides », pensait Trannog. Il leva les yeux au ciel par curiosité. « Bien évidemment, se dit il, on ne voit toujours pas le sommet de cette falaise ». Il fut toutefois surpris d'entendre un bruit de voix qui l'interpelait.

- "Salut, toi !

- Euh ... bonjour, dit-il en reconnaissant un convoi de la horde.

- C'est rare de rencontrer des gens sur ce satané chemin. Que faite vous ici ?

- Ca vous regarde ?"

Il rigola. « Vous avez bien raison, j'me mêle de ce qui ne me regarde pas. Faites attention à vous, c'est dangereux par ici. Il y a des serpents des vents, des centaures, des kobolds même...

- Et vous, vous allez livrer bataille ?

- Eh bien, figurez vous, dit il avec fierté, on nous as dit qu'un groupe de soldats qui étaient partit écraser un petit camp du Totem-sinistre s'est fait massacrer. Normal me direz-vous, c'était surtout des bleus qu'on avait envoyé pour une mission pas très compliquée. C'est vrai que s'ils n'ont pas fait attention ils ont du se faire avoir. Mais que voulez-vous ? Nous on est la pour réparer les pots cassés. Des combattants ont étés tués et ça plait pas trop trop au chef de guerre, car si n'importe que idiot se met à vouloir nous tuer ça va pas finir. On vas en faire un exemple de ces satanés rebuts de taurens."

Aprés un court silence, Trannog repondit "Alors, je vous laisse. Attendez, combien de temps pensez-vous que je mettrais pour arriver a l'ascenseur pour aller aux Tarides ?

- "Bah, une demi-journée devrait suffire. Quand tu y seras on seras déjà aller donner un petit coucou aux gars dont je t'ai parlé, d'ailleurs.

- D'accord. Au revoir. "

Il partit et préféra oublier ce qu'il avait entendu. Les Totem-sinistres, c'était du passé. Il n'en avait plus rien à faire qu'on aille les attaquer. Et même s'il le voulait il ne pourrait rien faire.

Le jeune tauren avança ainsi quelques heures. Le temps passait vite et comme presque un demi-journée s'était écoulée il s'attendait à voir un ascenseur a chaque virage. A un moment, trainant des pieds et se demandant si l'autre orc du convoi ne lui avait pas menti, il aperçu l'ascenseur. Tout d'abord, il comprit son fonctionnement. Ce n'était ni un passage magique, ni une invention gnome, mais juste une banale cabine montant grâce à des câbles. Il était plutôt partagé. Certes il était content que ce soit plutôt sous cette forme, mais il était déçu que ce ne soit pas plus exotique, plus différents avec ce qu'il connaisait. La structure aurait très bien pu être un habitat tauren et il n'était pas vraiment dépaysé par la forme que l'ascenseur prenait.

Tout d'un coup, il entendit un cri d'attaque et vu se profiler devant lui un centaure. C'était sans aucun doute celui qui s'était enfuit hier, celui-la lui ressemblait en tout point. Terrifié, il se rendit compte qu'il était trop prés pour avoir le temps de prendre son arc et de viser, alors il courut. Au bout de quinze mètres peut être, il trébucha et tomba sur le ventre. Il se retourna sur le dos et vit alors que le kolkar n'était qu'a deux ou trois mètres et allait le piétiner.

Il ne comprit toutefois pas ce qu'il se passait. Son ennemi était englué dans une espèce de toile collante et ne pouvait plus bouger. Il ne réfléchit pas, se leva et tira une flèche entre les deux yeux du centaure. Il tourna la tête de droite à gauche. Il revit alors l'araignée de la veille, qui n'était elle aussi qu'a quelques mètres. Il visa avec son arc, faillit tirer, puis compris. Il avait du sauver l'araignée la veille et maintenant elle était comme apprivoisée. C'était d'ailleurs une magnifique araignée, un corps noir tacheté de points rouges, des pattes longues et des crocs acérés. Elle lui serait sans aucun doute très utile. Il continua alors sa route, suivi par l'araignée.

L'ascenseur était assez pratique. Pour un voyage de trente seconde, on montait surement plus d'une centaine de mètres. Et en plus, c'était gratuit. Quant il y pense, Cet ascenseur aurait très bien pu être payant, surtout s'il était contrôlé par des gobelins ... Et avec 2 pièces d'argent à peine... Mais mieux valait ne pas y penser. Il Monta dans l'ascenseur. Première impression, le manque absolument évident de sécurité ! La plateforme n'avait pas de barrière, et un rafale de vent ou un geste maladroit pourrait le faire tomber. Il fit attention, tout en pensant que au moins ça, c'était digne de gobelins. Une fois en haut, il entrevit une colonne de fumée partir de Féralas, qui était visible d'ici. Mais il ne la regard pas. Il lui tourna le dos et se dirigea vers les taurens qu'il y avait a l'entrée des Tarides :

- "Hé toi la-bas ! Tu serais pas envoyé par Maggran ?

- Heu … ?

- Mhhh … non t'es trop jeune. Qu'est ce que tu fais par ici, p'tit ? C'est quoi cette araignée qui te suit ?

- Je vais a Cabestan, c'est loin ? Et cette araignée m'accompagne, n'ayez pas peur.

- Oui, plutôt. Vas donc voir au camp Taurajo, un peu plus au nord. La-bas les gens seront mieux informés que nous. "

L'autre tauren se manifesta. "Tu n'aurais rien vu dans les milles-pointes qui pourrait nous être utile ? Entre les centaures, les Totem-sinistres et autres, on s'en sort pas ici. Vraiment n'importe quoi. Tu pourrait avoir vu quelque chose, avoir récupéré un objet quelconque ?

- Pas vraiment, j'ai récupéré une lettre sur un centaure, c'est vrai. Ca vous intéresse ? Dit-il en lui passant.

- C'est bien ce que je craignait. Il veulent que tout les kolkars se regroupe pour détruire le poste de Librevent. Il faut dire qu'en ce moment ils sont entrain d'épurer la région des centaures. On savait bien que ça devrait arriver un jour. Mais cette région est éloignée et les renforts de la horde ne vont jamais ici. Tu vois l'autre tauren ? Il s'appelle Grish. Eh bien même lui, qui pourtant a combattu les Totem-sinistres toute sa vie à décidé de partir pour rejoindre sa famille. Résultat on cherche un autre pour le remplacer. C'est pour ça qu'il a demandé si c'était Maggran qui t'envoyait. Sinon, pour en revenir a la lettre, parlez-en à Jorn Oeil-des-cieux, au camp Taurajo. Il saura te récompenser.

- Eh bien... Merci … et au revoir. Que la terre-mère soit avec vous."

7

Le début du chemin fut calme, et le décor tout aussi - peu - accueillant. Certes, il n'était plus entre deux montagnes dans un canyon étroit. Ici, c'étaient des steppes, avec seulement quelques animaux tels des kodos, de hyènes, et même des girafes, animal qu'il trouva étonnant. La route n'était plus autant rocheuse. Un terre sèche avec quelques herbes tout aussi sèches. C'était quand même mieux. Certains endroits étaient étonnant. Entre les ronces, sur le côté de la route, se trouvaient des tranchecrins. Ces êtres mi-hommes mi-porcs n'étaient pas accueillants, quand on voyait les cranes plantés sur des piques qui servaient de trophées. Il passa loin d'eux et continua la route.

Il trouva une source sur le côté et rempli sa gourde. Ca faisait d'ailleurs un moment qu'elle était vide et il devenait urgent d'avoir de l'eau. Il but beaucoup et repartit.
La route passait entre deux camp scorpides durant un moment. Par vraiment des camp, plutôt des nids. Les scorpides surveillaient des oeufs plantés dans des monticules de terres assez étonnant à voir d'ailleurs.

Il faut comprendre que pour un jeune tauren comme lui, resté toute sa vie dans un camp en pleine foret, voir des décors aussi différents et surprenants les uns que les autres était impressionnant. Il avait bien imaginé à quoi le reste du monde ressemblait à travers des descriptions, mais tout était si étonnant qu'il en oubliait presque parfois les dangers.

Il marcha ainsi plusieurs heures. La nuit commençait a tomber et il s'arrêta sous un arbre pour faire cuire la gazelle qu'il avait réussi a tuer. Il jeta la carcasse plus loin et ne mangea qu'une patte. Il la dévora, même. Sa fidèle araignée en mangea une autre. Le feu éloignait les bêtes sauvages qui avait déjà prises les restes de la gazelle. Il dormit prés du feu, toujours aussi mal. Il entendit des bruits dans la nuit mais préféra ne pas y penser. Il fallait dormir et la journée de demain s'annonçait longue.

Il se réveilla tout aussi tôt que la veille, avec des courbatures dans le dos. Il replia ses affaires, éteint le feu et repartit pour la camp Taurajo. Il estimait le camp à trois ou quatre heures de marches d'ici. Il ne fallait donc pas trainer s'il voulait y arriver pour peut être manger la-bas. Ses sabots commençaient à lui faire mal à force de marcher mais il prit sur lui-même.
Au bout de quelques heures, il rencontra un scorpide égaré. Il était menaçant et essaya de s'en éloigner. Toutefois la bête le repéra et courut vers lui. Il prit son arc et le banda. La première flèche toucha à coté car comprenant le danger, le scorpide zigzaguait légèrement. L'araignée lui fonça dessus. Elle l'englua mais le scorpide se libéra, faisant fi des crocs acérés lancés contre lui. Il arriva sur Trannog et lui envoya une giclée de poison. Il Prit encore une fois son couteau et blessa le scorpide sur le côté droit. L'araignée l'acheva et fit un cocon avec, qu'elle laissa sur le bas côté.

Trannog se leva. Il avait une entaille sur le bras gauche qui était empoisonnée. Heureusement, il connaisait les scorpide et les savais cruels par leurs poison, qui mettait plusieurs heures a faire agoniser de plus en plus la victime. Il fallait se dépêcher pour arriver au camp. Mais pas trop, car s'il courrait il augmenterait la propagation du poison. Il marcha alors rapidement en direction du camp.

Au bout d'un moment, il vit une forme se profiler au loin. Peut être le camp Taurajo ? Il était incapable de le dire. Il avait perdu beaucoup de sang et le poison lui brouillait la vue. Il avança péniblement, épuisant ses dernières forces et alla vers un garde de la horde. Il s'écroula devant lui.

8

Trannog commença a ouvrir les yeux. Il ne voyait que le mur au dessus de lui, entièrement flou. Il essaya de tourner sa tête. Il y arriva péniblement. Sa vision commença à s'améliorer. Un tauren s'approcha. Il voyait déjà quelques détails. Le tauren avait une tunique et des brassards bleus. De longues cornes s'étendaient sur le côté. Celui-ci s'avança vers Trannog. Mais sa mémoire lui revenait. Il avait été blessé et été arrivé au camp Taurajo, on avait du le soigner.

- "On dirais que le jeune inconnu se réveille !

- Qui … qui êtes vous ? Dit-il en toussant.

- Je m'appelle Jorn, du clan Oeil-des-cieux. Et toi ? Que fais-tu ici ? J'ai vu que tu t'es frotté à un scorpide. Il faut faire attention dans le coin. D'autres ont eu moins de chance que toi tu sais ? Et tu as de la chance que je sache faire quelques bandages et des soins anti-venin. Sans ça je pense que ceux du camp auraient été impuissants et je n'aurais pas donné cher de ta peau. Mais revenons à ce que je te demandais. D'où viens-tu ? Tu à l'air bien jeune pour trainer dans le coin...

- Je viens de … non oubliez ça … je suis venu parce que je veut aller à Cabestan... Et j'ai une d'autres chose à vous dire mais ça peut attendre …

- Cabestan ? Peut être un jour, voire moins si tu marches vite. En tout cas il te va falloir attendre quelques heures avant d'être debout je pense.

- Je … vous remercie … Pour vous être occupé de moi …

- Remercie la terre-mère. Si elle n'avait pas été avec toi tu étais perdu. "

Quelques heures plus tard, en début d'après midi, Trannog était sur pieds. Certes, il n'était pas très en forme, mais il allait mieux. Le venin avait fini de s'évacuer et il avait regagné le sang parti. Il ne lui restait qu'un bandage sur le bras.

- "Jorn !

- oui ?

- Je viens d'y penser, quand je suis arrivé je devais avoir une araignée avec moi, le corps noir, des taches rouges. Vous l'avez vue ?

- Bien sur. Mais on ne savais que trop penser. Normalement, je l'aurait tuée, mais la j'ai eu l'impression qu'elle ne te voulais pas de mal. J'ai alors pris la décision de la mettre dans une cage et de la nourrir en attendant. J'ai bien fait ?

- Oui, très bien. Je devais aussi vous dire, j'ai apporté une lettre trouvée sur un kolkar à deux taurens tout au sud des Tarides, devant l'ascenseur …

- Ah, ce sont des amis.

- ... Et ils m'ont dit de vous raconter cela, que vous me donneriez une “compensation”... ?

- D'habitude, je donne un peu d'argent quand on rend des services à la horde. Mais la je t'ai déjà soigné, et je t'ai nourri une journée entière presque. Tu comprendras que je te donnerais de quoi manger un jour ou deux mais rien de plus.

- Je comprend. Où est mon araignée ?

- La-bas. Tu vas donc partir ?

- Oui, tout de suite.

- Je te conseille de faire attentions aux tranchecrins. Si tu est capturé, ils ne te ferons pas de cadeau. Soit tu est tué, soit tu est sacrifié. Je ne sais pas ce qu'il y a de mieux. Pour ma part, j'évite de m'éloigner du camp.

- Eh bien … Je vais tacher de suivre ces conseils... je vais les éviter.

- Passez par le nord. Marchez cinq ou six heures et vous arriverez à un village Orc. La route a l'ouest de ce village mène a Cabestan. »

9

La faune avait changé. Les seuls animaux bordant la route étaient des espèces de kodos étranges. Ils étaient roses et de leur bouche sortaient comme des éclairs. Mieux valait ne pas s'en approcher. La route resta comme ça un peu plus de deux heures. Passé un pont, les animaux changeaient. Il apparaissait maintenant des trotteurs et des raptors. Les trotteurs étaient inoffensifs, certes, mais les raptors pas le moins du monde. Ils étaient connu pour leurs plaisir tuer les aventuriers solitaires. Il ne fallait pas les approcher eux non plus.

Il s'arrêta sur le bord de la route juste après le pont. Il prit le sac en étoffe que lui avait donné Jorn. Il ne l'avait d'ailleurs pas ouvert. Que pouvait-il y avoir dedans ? Il l'ouvrit. Rien de bien appétissant. Deux bananes, Trois pommes, et c'était tout. Il mangea une pomme et reparti, peu satisfait de son repas. Les taurens sont de grands chasseurs, et même s'il leur arrive de manger des fruits rien ne les satisfait plus que de la viande fraiche. Il ne lui restait aussi que moitié d'eau dans sa gourde. Ca viendrait à manquer s'il ne trouvais pas d'endroit où en reprendre avant la ville orc.

Les mêmes paysages défilaient toujours sous ses yeux. Il marcha encore plusieurs heures. Il ne savait pas vraiment combien. Il avait fini la gourde d'eau, pas bien grave vu qu'il allait arriver au camp. Sur le bord de la route, il trouvas des herbes assez rares qu'il n'avait vus que dessinés. Il arriva devant le village à la nuit tombée.

Il rentra dans le village sous le regard des gardes méfiants. Il se dirigea alors vers le seul bâtiment éclairé de la ville. Apparemment une auberge.

- "Bonjour ! rentrez, rentrez, n'ayez pas peur.

- Bonjour, est-ce que vous pouvez me faire un petit repas même à cette heure-ci ?

- Bien sur. Mais j'aimerais voir la couleur de votre argent. Ces temps-ci je rencontre beaucoup de gens qui se croient dispensés de payer. Il le regrettent. Crois-moi, c'est pour ton bien que je dis ça. "

Trannog fouilla dans ses poches. « C'est étrange. J'avais deux pièces d'argent mais je les ai surement perdues. Je peut peut être faire quelque chose pour payer ce repas et pour dormir cette nuit... ?

- Mhhh... Je pense que vous pouvez m'aider. Mon fils est parti il y a deux mois pour aider les druides dans une taches aux cavernes des lamentations. Il n'y ai même pas rentré. C'est un monstre, une hydre plus exactement qui l'a tué. Si demain vous me suivez et m'aidez à le tuer pour rétablir l'honneur de ma famille, je vous offre plus que volontiers un repas.

- Je comprend ce que vous endurez. Demain, je vous aiderais à tuer cette créature."

10

Trannog prit son arc, son couteau, et récupéra son araignée à l'écurie où l'aubergiste lui avait conseillé de la mettre. Il se mirent alors à marcher vers l'est pour défaire l'hydre. Torkam – l'aubergiste – n'était muni que d'une hache grossière pour combattre.
Au bout d'un moment, une ou deux heures peut être, l'herbe sèche commença à verdir. Le lac où se trouvait l'hydre ne devait plus être loin. Toutefois, des campements centaures se faisaient voir tout autour. Trannog prit l'initiative de parler :
- "Il va falloir passer au milieu de tout ces centaures. Je propose qu'on les tue un par un et qu'on avance progressivement sans se faire voir.
- Vous savez, je suis aussi tauren, je déteste tout autant que vous ces saletés. Je les massacrerais allègrement, mais je ferais comme vous dites. »

Il s'avancèrent donc prudemment. Se cachant derrière une roche, une firent exprès de faire un bruit pour faire venir un centaure. Il vint et se prit une flèche en plein coeur ainsi qu'un coup de hache dans la tête. Trannog récupéra la flèche et ils avancèrent grâce à diverses stratégies. Il arrivèrent enfin devant le fameux lac.
- "Il va falloir plonger ?
- Je suppose. Si ce qu'on m'as dit est vrai, elle attaque tout les gens qui passent à coté. Je pense qu'elle va venir. Tenez, la voilà.
- Quand il faut y aller...
- Pour l'honneur ! "

L'aubergiste se lança dans la bataille. Il planta sa hache dans l'hydre qui se la prit en plein flanc. Trannog commença à lancer une flèche qui l'atteint dans le ventre mais ne perça pas sa peau épaisse et écailleuse. L'une des têtes de l'hydres prit Torkam dans sa gueule et le souleva puis le jeta a terre. Il était souffrant. Trannog avait déjà prit sa deuxième flèche et tira dans le front. La aussi sa peau était trop dure. L'hydre se dirigea vers lui et le jeune tauren fit alors la seule chose possible, il visa avec son arc, tenta sa chance et atteignit la bête en plein dans l'oeil. Il avait réussi à viser juste. Même s'il lui restait encore deux têtes, la pertes de celle centrales semblait être désastreux pour l'hydre qui s'effondra et gémit. L'araignée avait elle été inefficace dans ce combat contre une si grosse bête, l'hydre n'avait rien senti. L'aubergiste se releva malgré quelques blessures légères, découpa la tête de l'hydre et la prit, puis ils revinrent au camp Orc par le même chemin.

11

Le lendemain, il reparti tôt sur la route vers l'ouest. Le tauren n'avait plus qu'une seule flèche à cause du combat de la veille et donc devrait faire attention. L'araignée le suivait toujours. Le décor de la route était toujours monotone, on pouvait même parfois se demander si on ne tournais pas en rond. Il réfléchissait à l'avenir. Certes, il allait arriver à Cabestan. Et ensuite ? Les gobelin n'étaient pas connus pour rendre des services gratuitement. Et ce n'est pas avec les 5 pièces d'argent que l'aubergiste avait tenu à lui offrir qu'il irait loin. Il lui faudrait surement... Un bruit arrêta ses pensés. Il regarda autour de lui, le bruit avait l'air de venir de dessus une roche à coté de lui. Il n'eut pas le temps de reculer que déjà cinq tranchecrins étaient sur lui. Il fut tout de suite assommé.

Il se réveillé avec un énorme mal au crane. Il jeta un regard autour de lui. Il faisait sombre, presque nuit, et il se trouvait dans une cage en fer. Au loin se profilait quelque chose qui n'avait rien pour lui plaire. Un tranchecrin enfilait le costume de cérémonie et se trouvait sur un autel du sacrifice. Il fallait absolument réagir avant de se faire tuer. Il regarda autour de la cage si quoique ce soit pourrait l'aider. Un coffre se trouvait à portée de main et les barreaux étaient assez espacés pour laisser passer un bras. S'il avait de la chance, il trouverais quelque chose d'utile. Il fallait mettre toutes les chances de son côté.

Il observa les allers-retours des tranchecrins aux alentours. Il compris qu'a un certain moment le plus proche se trouvait à une dizaine de mètres. Il avait trouvé le meilleurs moment pour agir. Il attendit qu'il se soit éloignée, ouvrit le coffre d'un coup sec et jeta un regard rapide. Une gemme, une dague et un fusil. Il s'empara du fusil. Le garde avait vu la scène et courrait vers le captif. Il empoigna l'arme et tira. C'était le moment décisif pour savoir si l'arme était chargé. Elle tira un coup qui transperça l'horrible huran de part et part. Il rentra le fusil dans la cage et tira dans le verrou qui sauta du premier coup. Il prit alors ses jambes à son coup et s'enfuit, talonné de prés par les tranchecrins. Il prit peu à peu de l'avance, et quand certains avait déjà abandonné, il se retourna et tira sur les trois derniers poursuivant. Il s'effondrèrent dans un tourbillon de boyaux. Certains pourront dire que cette scène fut un moment particulièrement traumatisant pour lui, qui n'avait en vérité tué que peu d'humanoïdes. Il aurait du être profondément choqué, mais haletant il s'en alla, presque fier de lui.
Il trouva un arbre et épuisé, il s'allongea dessus et s'endormit.

Trannog se réveilla le lendemain avec son araignée qui devait être venue durant la nuit. Il se mit alors en route pour cabestan, avec un nouveau fusil pour le protéger.

12

Sut tout Azeroth, le commerce se fait grâce aux gobelins. En effet, ces êtres sont les seuls à baser toute leurs existence sur l'argent gagné. Comme les Orcs vivent pour l'honneur, les gobelins vivent pour l'argent. Pour pouvoir en gagner le plus, ils ont donc créé un réseau de villes pour favoriser le commerce. Ce réseau, le Cartel Gentepression, à fondé 4 villes principales sur Azeroth. Gatgetzan, Cabestan et Long-guet en Kalimdor, Baie-du-butin dans les Royaumes de l'est. Chaque ville est reliée aux autres par un système de bateaux gratuits – sauf Long-guet – pour permettre le commerce. Il se trouve ainsi toujours des gardes pour éviter les combats qui seraient fréquents à cause des passages de la horde et de l'alliance.

Dans chaque ville se trouvent beaucoup de commerces et autres points intéressants. La deuxième passion des gobelins est l'ingénierie. Il n'est pas étonnant d'y rencontrer des ingénieurs tous plus imaginatifs que les autres, bien que les constructions gobelines ne soient pas spécialement connues pour leur fiabilités.

Trannog arriva dans la ville gobeline. Il était regardé par les gardes s'assurants que la ville reste neutre, qu'aucun combats ne s'y effectueraient. Il fut tout de suite accosté par un gobelin :
- "Hé ! Toi, oui ! J'ai des objets à vendre, ça t'intéresse ?

- Non, je dois...

- Viens, c'est gratuit. J'ai des armures absolument impressionnantes, elle appartenait à un roi ! Et regarde ça, c'est une épée magique, si tu touche quelqu'un avec, ça lui aspire l'âme. Et regarde cette plume. Elle est faite pour toi. Pour seulement deux pièces d'argent, elle est à toi et elle te donneras chance et immortalité. Si jamais elle ne fonctionne pas reviens me voir et je te rembourserait. Alors ?

- Je pense que...

- Magnifique ! Tiens, prend la ! Ou sont mes deux pièces d'argent ?

- Mais je …

- Mais, tu veut me voler ! Mes pièces ! Je te préviens, tu vois l'ogre la-bas ? C'est mon garde du corps, et si on ne me paye pas il explique aux gens comment faire.

- Je … vais vous donner … Dit-il en lui passant deux pièces.

- Très bien ! Revenez me voir !"

Trannog s'en alla. S'il n'avait pas de pitié pour ses ennemis, il avait tout autant de naïveté envers ceux qu'ils pensaient de son côté. Il partit donc avec la conviction d'avoir preque fait une affaire même si on lui avait un peu forcé la main. Il mit la plume dans sa poche, et partit sans entendre le gobelin arracher un plume à un poulet trainant dans la rue. Il alla vers le port, car s'il devait trouver des informations c'était la-bas et pas autre part. Il s'y trouvais un gobelin au milieu qui accueillait les commerçants prenant le bateau. Il était entouré de 4 gardes pour sa sécurité.

- "Bonjour, vous êtes le maitres des quais ?

- Ma foi, je crois bien !Que cherchez-vous ? Je suis la pour renseigner les voyageurs.

- Je cherche une information...

- Ah! Pour les informations, ce n'est pas ici. Vas donc prendre un bateau pour Baie-du-Butin. C'est un très grand port et tu trouveras surement quelqu'un pour t'aider. Le prochain bateau pour la-bas part demain à 10h précise. Je te conseille d'aller dans l'auberge la-bas. C'est la seule du coin en vérité. Tu trouveras un lit et un repas pour un prix modeste.

- J'aimerais aussi …

- Une prochaine fois ! Tu ne vois pas que d'autres personnes aimeraient me parler !"

Le jeune tauren, étonné, surpris par l'attitude des gobelins, se dirigea alors vers l'auberge indiquée. A première vue, c'était une auberge plutôt modeste. Dans l'entrée était installée trois tables et sur la gauche quelques lit ou hamacs se serraient. Il alla voir le tavernier :

- "Bonjour, j'aimerais un repas et un lit pour ce soir...
- Ca feras deux pièces d'argent. Le repas est dans 2 heures. On sert du poissons et des fruits.
- Très bien …"

Après une visite de la ville, il retourna dans l'auberge pour manger. L'aubergiste lui servit un plat inattendu. Sur un coin d'une assiette craquelé et à la propreté douteuse, se trouvait un poisson qui de toute évidence n'était pas frais. Les fruits n'étaient en fait qu'une seule pomme immangeable et verte. Il mangea le poisson et se leva. Il sorti pour aller au port et réfléchir.
La nuit était noire. On ne voyait que quelques lumières éparpillés dans toute la ville et les commerces étaient fermés. Seul un bateau accosté au port illuminait la place. Soudain, un orc passa à coté de lui :
- "curieux, ce bateau, n'est-ce pas ?
- Oui, c'est vrai … Vous le connaissez ?
- Bien sur ! Les gens d'ici n'aiment pas le dire à haute voix, mais c'est un bateau vendeur d'esclaves. Il se les procures de manières diverses et viens ici les vendre. Les gobelin de la ville ferment le yeux pour un peu d'argent et les voyageurs trop bruyants disparaissent bien assez vite.
- Ça donne froid dans le dos …"

Sur le pont apparu des esclaves enchainés. L'un, ou plutôt l'une d'entre eux attira tout particulièrement l'attention de Trannog. C'était une trolesse et avait l'air désespérée. Des cheveux bleus, un visage jeune et doux, contrairement a ce que l'on voyais le plus souvent. Elle vit Trannog et une larme coula sur sa joue quand elle fut poussée à l'intérieur du bateau.
Il retourna à l'auberge pour aller se coucher. Sur le chemin, il se rendit compte qu'il n'avais plus sa dernière pièce d'argent.

13

Il se réveilla le lendemain presque à dix heures. Il s'habilla rapidement, pris ses affaires, réveilla son araignée et partit. Le bateau était déjà amarré et Trannog s'y précipita. Le capitaine lui annonça un départ dans cinq minutes. Assis sur le pont, il surpris une conversation sur le bateau d'à coté, celui vu la veille.

- "Ça fait longtemps que je ferme les yeux sur ton “commerce“, mais tu sais, on commence à m'embêter de plus en plus. Certains émissaires de la horde viennent me voir en posant des question qui ne me plaisent pas. Je suis désolé, mais si tu n'augmente pas l'argent auquel j'ai droit je vais être obligé de te dénoncer.
- Écoute, je te comprends. Mais il va falloir être avec nous sur cette affaire. Si tu nous fait couler, tu sais ce qui t'arriveras, et je te promet que ça ne sera pas plaisant...
- Tu essaye de me menacer en plus ? Tu veut voir de quoi je suis capable ? Tu les vois, tes esclaves ! Et bien dit leurs au revoir. Dit-il en ouvrant la porte de la cale."

Les esclaves sortirent en courant. Le capitaine du bateau assomma celui qui les avait libérés et arriva à en rattraper quelques uns. Les matelots se dirigeaient vers les fuyards et en rattrapaient. Quelques prisonniers se dirigèrent vers des bateaux où ils se cachèrent. Quand il les avaient presque tous rattrapés, le capitaine se dirigea vers le bateau où se trouvait Trannog. La trolesse se cachait tant bien que mal et regarda Trannog et le suppliant de la cacher. Il hésita.

- "Hé ! Le tauren, la-bas, t'aurais pas vu un des esclaves passer par ici ?

- Non, juste l'humain que vous avez rattrapé.

- C'est quoi cette malle sur laquelle t'es assis ?

- C'est mes affaires. Ca vous regarde ?

- Mhh... Dit le capitaine en crachant par terre."

L'autre capitaine, celui du bateau de liaison avec Baie-du-Butin, arriva.

- "C'est quoi cette histoire ! Si vous voulez pas venir à Baie-du-Butin, dégagez du bateau, je part.

- Calme-toi, j'ai perdu un esclave...

- Dégage, j'en ai rien à faire de tes histoires. J'ai un horaire à respecter. Dit-il en braquant un fusil."

Un fois le calme revenu, Trannog fit sortir la trolle de la malle et lui parla :
- "Comment t'appelle-tu ?
- Turjane. Merci encore de m'avoir aidée."
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